jeudi 30 avril 2015
mardi 7 avril 2015
lundi 30 mars 2015
Bonnes feuilles (5)
"
C'est à mes yeux avec « Goya » que le tandem est parfait et que la collection prend son véritable envol. Benjamin Bozonnet au
dessin (assisté de deux compères pour les couleurs : Romain Guinard et
Tanguy Ferrand) multiplie les registres graphiques : fausses gravures,
dessin au trait, envolées de couleurs et cases tracées au pinceau seul
(pour donner à voir les œuvres du peintre au milieu des péripéties du
récit). La tonalité générale, très sombre, correspond parfaitement à la
dépression de l'artiste, à son isolement volontaire et à ses envies de
radicalité.
Le récit imaginé par Olivier Bleys,
est prenant de la première à la dernière planche. Tout y est réussi :
le rythme, avec des passages silencieux, tantôt légers, tantôt
éprouvants ; les bruits, grâce à des onomatopées, des aboiements, des
jurons, qui scandent les humeurs d'un peintre atteint de surdité ; le
drame et la tension enfin, car au-delà de l'anecdote, de la question du
pourquoi du tableau, l'essentiel de cet album tient à la réussite de
l'ambiance lourde et fascinante – encore dérangeante près de deux
siècles plus tard – qui sourd des peintures noires de Goya, dont le
magistral « Saturne dévorant l'un de ses fils », peint en 1823. Cet album de BD rend un magnifique hommage tant à l'artiste qu'à son œuvre.
"
par Nicolas Ancion, sur le site https://www.actualitte.com
mercredi 18 mars 2015
Bonnes feuilles (4)
"Si
l'ouvrage consacré à Van Eyck, au graphisme relativement classique et
sans surprise, se lit avec plaisir, les deux autres tomes axés sur les
œuvres de Goya et de Toulouse-Lautrec emportent l'adhésion haut-la-main,
les deux dessinateurs imposant, avec fougue, leur personnalité
respective. Le trait, aérien et tout en rondeur, de Yomgui Dumont
s'accorde à merveille à l'univers de Lautrec tandis que la mise en
images vive et sèche de Benjamin Bozonnet rend magnifiquement compte de
l'esprit sombre et torturé de Goya. "
par Erwan Bargain
sur le site : www.bretagne-actuelle.com
par Erwan Bargain
sur le site : www.bretagne-actuelle.com
mardi 17 mars 2015
Bonnes feuilles... (3)
"Quant à Goya, peut-être le plus marquant
de ces trois premiers albums, il revient sur cette période charnière où
l’artiste espagnol, vieillissant, entame sa période de toiles torturées
et violentes, ses fameuses « peintures noires ». L’homme est en retraite
dans une maison avec sa gouvernante/maîtresse et la fille de celle-ci.
Dans son atelier, il travaille à son Saturne dévorant un de ses enfants.
Irascible, colérique, vieux con même, l’artiste génial est montré sous
un jour peu flatteur mais qui rend parfaitement compte de son travail et
de sa mentalité à la fois combattante et révoltée. Le dessin de
Benjamin Bozonnet convient parfaitement à cet univers de cendres et de
taches. Le dessinateur, également peintre, propose un dessin très lâché,
très expressif, et d’une belle puissance."
par Alexis Laballery
sur le site www.parutions.com
par Alexis Laballery
sur le site www.parutions.com
lundi 16 mars 2015
Bonnes feuilles... (2)
"Autant l’album de Toulouse-Lautrec est léger et insouciant, autant cette perspective de l’acte créatif de Goya pour ses peintures noires aborde la douleur, la tension et l’isolement du peintre. Ayant déjà collaboré avec Olivier Bleys, le dessin de Benjamin Bozonnet transpose magnifiquement l’atmosphère sombre du scénario et la force suggestive des toiles de Goya, qui entreprend à ce moment-là un réel tournant dans son style.
De tous les albums qui inaugurent cette nouvelle collection, cette transposition des années que Goya passa reclus dans sa demeure madrilène est certainement la plus intéressante et la plus engagée. Graphiquement parlant, l’alternance des scènes d’action, des quarts de page évoquant le journal de Rosario, et des croquis et tableaux de Goya est d’une belle force d’évocation, presque bouleversante. Comme pour l’album précédent, le lecteur ne pourra y rester insensible."
sur
http://www.actuabd.com/Les-Grands-Peintres-le-pari
sur
http://www.actuabd.com/Les-Grands-Peintres-le-pari
dimanche 8 mars 2015
Bonnes feuilles...
Un premier bon retour sur l'album, par le Korrigan, des Sentiers de l'imaginaire.
"Ce récit fictionnel décrivant la relation étrange et ambivalente qu’entretint Goya avec la fille de son modèle s’avère tout à la fois sombre, tragique et captivante, comme l’est l’oeuvre qu’elle aurait engendrée. Il règne sur l’album une mélancolie empreinte de romantisme sombre et tourmenté. Le portrait de ce peintre vieillissant isolé du monde de par sa surdité est saisissant, d’autant qu’il se dégage des planches de Benjamin Bozonnet une puissance évocatrice peu commune, témoin la planche inaugurale de l’album, inquiétante et superbe. Son trait charbonneux et sa mise en couleur discrète portent avec efficacité cet inquiétant récit d’Olivier Bleys…
Faisant parti des trois premiers titres de cette audacieuse mais prometteuse collection, ce Goya scénarisé par Olivier Bleys et magnifiquement mis en image par Benjamin Bozonnet décrit avec précision la relation étrange qui lie un peintre à sa toile, en retranscrivant ce qui a pu être le contexte de sa réalisation… Une œuvre puissante et inquiétante, à l’image du tableau qui l’a inspirée… "
le reste de l'article, c'est ici :
http://chrysopee.net
"Ce récit fictionnel décrivant la relation étrange et ambivalente qu’entretint Goya avec la fille de son modèle s’avère tout à la fois sombre, tragique et captivante, comme l’est l’oeuvre qu’elle aurait engendrée. Il règne sur l’album une mélancolie empreinte de romantisme sombre et tourmenté. Le portrait de ce peintre vieillissant isolé du monde de par sa surdité est saisissant, d’autant qu’il se dégage des planches de Benjamin Bozonnet une puissance évocatrice peu commune, témoin la planche inaugurale de l’album, inquiétante et superbe. Son trait charbonneux et sa mise en couleur discrète portent avec efficacité cet inquiétant récit d’Olivier Bleys…
Faisant parti des trois premiers titres de cette audacieuse mais prometteuse collection, ce Goya scénarisé par Olivier Bleys et magnifiquement mis en image par Benjamin Bozonnet décrit avec précision la relation étrange qui lie un peintre à sa toile, en retranscrivant ce qui a pu être le contexte de sa réalisation… Une œuvre puissante et inquiétante, à l’image du tableau qui l’a inspirée… "
le reste de l'article, c'est ici :
http://chrysopee.net
mercredi 4 mars 2015
mardi 3 mars 2015
Goya
Ça y est, Goya sort demain, le 4 mars.
scénario : Olivier Bleys,
couleurs : Romain Guinard, Tanguy Ferrand et B.Bozonnet,
aux éditions Glénat.
scénario : Olivier Bleys,
couleurs : Romain Guinard, Tanguy Ferrand et B.Bozonnet,
aux éditions Glénat.
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